Vue sur cour

Vue sur cour

 

Vue sur cour

 

J'avais jamais le temps de marquer les pages,
j'écrivais des nouvelles sur les nuages,
et Justine aimait ça.
J'allais mettre une sacrée valise à la vie,
personne me verrait cassé fini
quand sonnerait l'heure du glas.


J'étais pas le genre à vouloir toutes les cartes,
PSU, Castel, Jeunes démocrates,
c'était pas trop pour moi.
Je voulais seulement lever le drapeau noir,
debout tout seul en face de l'histoire,
pauvre histoire.


Quand mes drames ont pris la couleur guitare,
pour Elvis en chambre c'était pas trop tard,
je t'ai fait voir tous les pas.
J'étais Rimbaud, Jimi, Zimmy pour toi,
j'inventais des mots que tu comprenais pas,
c'était fait pour ça.


Je connaissais rien de mieux que l'intelligence,
ce qu'on est con quand on est né le dimanche,
né le dimanche.
Les gens passent et les gens tombent,
y'a ceux qui savent bâtir des mondes
et ceux qui rêvent d'embarquer la Joconde.


Là-bas derrière les façades,
je vends des tickets pour la promenade,
le seul voyage où la raison s'évade.
Who's good, who's bad, who's mad,
vue sur cour, vue sur cour,
now,
vue sur cour pour toujours.


J'oubliais ma vie dans une boule de verre,
j'achetais des avenirs made in Angleterre,
je voulais pas marcher droit.
Toi, t'accrochais des fleurs même à ta ceinture,
tu disais y'a jamais rien qui dure
sans savoir trop pourquoi.


Mais tu m'as fait voir ma vue sur cour
et moi j'ai su que t'étais là pour toujours,
pour toujours.
Les gens passent et les gens tombent,
y'a ceux qui savent bâtir des mondes
et ceux qui rêvent d'embarquer la Joconde.


Là-bas derrière les façades,
je vends des tickets pour la promenade,
le seul voyage où la raison s'évade.

 

Y a des gens qui passent,
y a des gens qui tombent,
y a des gens qui rêvent d'inventer des mondes.
Who's good, who's bad, who's mad.
Vue sur cour, vue sur cour,
now,
vue sur cour pour toujours.


Mais viens quand même,
sous le soleil blême au bord de la Seine
quand le printemps, hey, prends ta place,
sors de ta glace
quand l'hiver casse sur Montparnasse.


Moi je te ferais croire
cent mille histoires,
c'est pas si noir tu sais
le goût du soir.
Quand le jour s'incline
dans les vitrines,
quand toutes les machines
mettent une sourdine,
oh dis moi que tu m'aimes
au bord de la Seine sous le soleil blême,
quand le printemps traîne.
On a notre place, sors de ta glace,
quand l'hiver casse sur Montparnasse.


Oh, viens quand même,
viens quand même.
Dis moi que tu m'aimes,
moi je sais que je t'aime.
Oh viens quand même,
viens quand même.






29/10/2007

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