Nouvel âge

Celle qui t'aimait

Même
si mes nuits s'ennuient loin des siennes,
si tous mes stratagèmes
peuvent rien pour ta peine.

Même,
si c'est plus mes bras qui la prennent,
si d'autres amours la tiennent,
t'es son fils quand même.

Même,
si mes sanglots d'hiver saignent
sur ton cœur et dans ta chair.

Faut pas que tu pleures.
Faut pas que ton amour meure.
Ses rêves la retiennent,
celle qui t'a fait, celle qui t'aimait,
celle qui s'en fout, celle qui casse tout.
J'veux pas que tu pleures,
j'veux pas que t'écoutes ma peur.
Faudra qu'elle revienne,
celle qui rêvait, celle qui pleurait,
celle qui était tout, celle qui s'en fout.

Même,
si son nom n'est plus qu'un blasphème,
si y'a jamais de semaine
sans que son souvenir traîne.

Même,
si l'ombre à l'abri des persiennes
prend dans son domaine
tes larmes et les miennes.

Même,
si nos cauchemars rebelles
traînent comme un dernier parfum d'elle.

Faut pas que tu pleures.
Faut pas que ton amour meure.
Ses rêves la retiennent,
celle qui t'a fait, celle qui t'aimait,
celle qui s'en fout, celle qui casse tout.
J'veux pas que tu pleures,
je veux pas que t'écoutes ma peur.
Faudra qu'elle revienne,
celle qui rêvait, celle qui pleurait,
celle qui était tout, celle qui s'en fout.

Faut pas que tu pleures.
Faut pas que ton amour meure.
Ses rêves la retiennent,
celle qui t'a fait, celle qui t'aimait,
celle qui s'en fout, celle qui casse tout.
J'veux pas que tu pleures,
je veux pas que t'écoutes ma peur.
Faudra qu'elle revienne,
celle qui rêvait, celle qui pleurait,
celle qui était tout, celle qui s'en fout.

Faut pas que tu pleures.
Faut pas que ton amour meure.
Ses rêves la retiennent,
celle qui t'a fait, celle qui t'aimait,
celle qui s'en fout, celle qui casse tout.
J'veux pas que tu pleures,
je veux pas que t'écoutes ma peur.
Faudra qu'elle revienne,
celle qui rêvait, celle qui pleurait,
celle qui était tout, celle qui s'en fout.