Au dessus des rues


Les enfants des ténèbres et les anges de la rue

 

Au dessus des rues

Sous les ombres du port
ton prince attend l'aurore,
il a joué son passeport
pour se payer ton corps,
maintenant il a froid.


Dans le jour qui vient
les paumés traînent.
Au bout de leurs chaînes
les bateaux se plaignent,
mais toi t'entends pas.


La nuit prend ton visage,
c'est l'heure où les mirages
dans ma cage
viennent me parler de toi.


T'as jeté

ton dernier amant dans la rue.
Maintenant t'es là toute seule

et personne ne viendra plus.


Au matin tous tes rêves ont déjà fait naufrage
quand le ciel s'enflamme, quand le ciel s'enflamme,
au-dessus des rues.

J'étais juste un maraudeur
qui volait des étoiles
et maintenant c'est normal
que tes jeux me fassent mal,
surtout me plains pas.


Les mots qui traînent sur ma langue
et dans la raison tanguent,
et le temps malin coule
entre les ombres saoules
du jour qui vient pas.


Tu peux prier pour moi,
tu peux même si tu dois
chuchoter mon nom
devant ma prison,
tu vois.


J'ai jeté

l'orgueil fou qui brûlait ma vie,
maintenant j'ai plus que mon ombre

et tout le reste on me l'a pris.


Au matin tous mes rêves ont déjà fait naufrage,
quand le ciel s'enflamme, quand le ciel s'enflamme,
au dessus des rues,
au dessus des rues.

Les enfants des ténèbres
et les anges de la rue
t'apprendront tout ce que tu n'as jamais su.


Faut jeter

ton espoir quand il te sert plus,
faut courir dans la nuit

comme si rien n'était perdu.


Au matin tous tes rêves ont déjà fait naufrage
quand le ciel s'enflamme, quand le ciel s'enflamme,
au dessus des rues.

Faut jeter

ton espoir quand il te sert plus,
faut courir dans la nuit

comme si rien n'était perdu.


Au dessus des rues
Au dessus des rues
Au dessus des rues
Au dessus des rues
Au dessus des rues
Au dessus des rues

 

 





19/10/2007

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