Deux étrangers

Nouvel âge

 

Deux étrangers

 

Je danse en marche arrière,
toi, t'es sous les lumières.
Personne parle d'hier
près du fleuve.
Pas besoin d'excuses,
y a que le temps qui s'use,
c'est plus l'heure des ruses,
même toutes neuves.


T'as posé ton front sur mon épaule.
J'entends plus les camions qui nous frôlent.
Ça sert à quoi tout ça,
ça sert à rien tu crois.

Deux étrangers dans la ville,
deux ombres un peu trop fragiles
au bout d'un jour qui bat,
qui bat.
Deux vies dans la nuit qui file,
deux larmes en trop sur tes cils
et mes yeux malgré moi qui voient
pas plus loin que toi.

T'as choisi ma fièvre.
Moi, la peur sur tes lèvres,
sur ton cœur en grève
mes mots pleuvent.


T'as dansé pour moi nue dans tes draps.
J'inventais tes cris du bout des doigts.
Ça sert à quoi tout ça,
ça sert à rien tu crois.

Deux étrangers dans la ville,
deux ombres un peu trop fragiles
au bout d'un jour qui bat,
qui bat.
Deux vies dans la nuit qui file,
deux larmes en trop sur tes cils
et mes yeux malgré moi qui voient
pas plus loin que toi,pas plus loin que toi,

pas plus loin que toi, pas plus loin que toi.






24/10/2007

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres